Chaque semaine, un contrepoint historique de l'actualité, anniversaires, récits, devinettes : Gratuit et vous pouvez vous désabonner à tout moment. Cette dernière était la fille aînée du roi Charles Ier et la sœur de ses successeurs Charles II et Jacques II d'Angleterre. Pour recevoir ce titre, Guillaume avait dû échapper à l'attention de ses tuteurs pour se rendre secrètement à Middelbourg[22]. Guillaume avait débarqué avec environ 11 000 fantassins et 4 000 cavaliers[71]. La ville de Saint-Omer se rendra quelques jours plus tard, devenant ainsi la dernière ville d'Artois intégrée au domaine royal français. Fils posthume de Guillaume II d'Orange et de Marie Stuart, la sœur de Charles II et de Jacques II, il épousa sa cousine Marie (1662-1694). Guillaume d'Orange en profite dès son arrivée à Londres le 28 décembre 1688, en faisant valoir que la fuite du roi équivaut à une abdication, s'emparant de fait du gouvernement en accord avec le Parlement, il fait réunir une convention qui proclame la déchéance du roi et offre conjointement le trône au prince Guillaume et à la princesse Marie si en contrepartie, ceux-ci contresignent, en février 1689, la … En 1678, Louis XIV cherchait à faire la paix avec les Provinces-Unies[54] mais Guillaume était très suspicieux vis-à-vis de ce dernier, et il pensait que le roi de France désirait devenir le monarque universel de l'Europe ; Louis XIV décrivit Guillaume comme « mon ennemi mortel » et le voyait comme un exécrable belliciste. Guillaume vit cela comme une défaite mais en réalité, l'arrangement était un compromis : De Witt aurait préféré ignorer complètement le prince mais à présent son ascension dans les fonctions de commandement de l'armée suprême était irrésistible[24]. Guillaume III dissout le Parlement en 1695, et le nouveau Parlement était contrôlé par les whigs. Huit jours avant la naissance de Guillaume, son père mourut de la variole ; ainsi Guillaume devint prince d'Orange dès le jour de sa naissance[3]. En avril 1677, il se rend à Saint-Omer assiégée depuis plus de dix jours par Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, afin de lui porter renforts. Le lendemain, un envoyé spécial de Charles II, lord Arlington, rencontra Guillaume à Nieuwerbrug. Dans ces leçons, le prince apprit qu'il était prédestiné à devenir un instrument de la divine providence devant remplir la destinée historique de la maison d'Orange-Nassau[10]. Guillaume III ordonne la création de la Convention = parlement 1689. En novembre, l'épouse de Jacques II, Marie de Modène, annonça qu'elle était enceinte[61]. De Witt reconnut ensuite que Guillaume serait admis en tant que membre du Raad van State (conseil d'État) puis à l'organe gérant le budget de la défense[25]. Il était le seul enfant du stathouder Guillaume II d'Orange-Nassau et de la princesse royale Marie d'Angleterre. De même, le comté de Nassau à Long Island est également nommé d'après Guillaume d'Orange[139] et Long Island était appelée Nassau au moment de la colonisation hollandaise[139]. Les cinq provinces dans lesquelles Guillaume III fut stathouder (Hollande, Zélande, Utrecht, Gueldre et Overijssel) suspendirent toutes le poste de stathouder après sa mort. Il fut élu stathouder de Hollande en 1672, sous le nom de prince d'orange, et commanda les troupes de la république, alors en guerre avec Louis XIV. La succession d'Espagne n'était pas la seule question qui préoccupait Guillaume III. 5/ Guillaume III. L'Espagne possédait, en plus de la péninsule Ibérique, de vastes territoires en Italie, dans les Pays-Bas et dans le Nouveau Monde. Le roi anglais découvrit que son neveu était un calviniste convaincu et un Hollandais patriote ; il reconsidéra alors son idée de lui montrer le traité secret de Douvres avec la France qui prévoyait la destruction de la république hollandaise et l'installation de Guillaume comme « souverain » d'un État croupion néerlandais[28]. Après leur accession au trône d'Angleterre en 1689, Guillaume III et Marie II utilisèrent les titres de « roi et reine d'Angleterre, d'Écosse, de France et d'Irlande, défenseurs de la foi, etc. Jan 20, 2018 - “A. Cela ne permit cependant pas d'étendre la tolérance aussi loin que Guillaume III l'aurait souhaité car les libertés religieuses des catholiques, des anti-trinitariens et de certains protestants restaient encore limitées[83]. Guillaume III et Marie II furent couronnés ensemble le 11 avril 1689 par l'évêque de Londres Henry Compton[83]. En novembre 1670, Guillaume obtint la permission de se rendre en Angleterre pour presser Charles II de payer au moins une partie des 2 797 859 guilden (environ 190 millions d'euros de 2013[27]) des dettes de la maison Stuart envers la maison d'Orange[28]. Le 11 avril, le jour du couronnement anglais, la convention déclara finalement que Jacques II n'était plus roi d'Écosse[84]. Jacques II perdit immédiatement tous ses soutiens après l'arrivée de Guillaume ; les officiers protestants de l'armée anglaise désertèrent (dont John Churchill, l'officier le plus expérimenté de Jacques) et de nombreux nobles de tout le pays déclarèrent leur soutien à l'envahisseur[72]. Le traité de Westminster de 1654, qui mettait un terme à la première guerre anglo-néerlandaise, possédait une annexe secrète attachée aux demandes d'Oliver Cromwell : l'acte d'exclusion qui interdisait à la province de Hollande de nommer un membre de la maison d'Orange au titre de stathouder[19]. Pour les Provinces-Unies, l'année 1672 se révéla calamiteuse et fut appelée Rampjaar (« année de tous les désastres ») du fait de la guerre de Hollande et de la troisième guerre anglo-néerlandaise ; les Pays-Bas furent envahis par la France de Louis XIV, l'Angleterre, Münster et Cologne. Les tories de la Chambre des lords n'étaient pas d'accord, mais après que Guillaume eut refusé d'être un régent ou de ne régner que jusqu'à la mort de son épouse, il y eut des négociations entre les deux Chambres et les lords reconnurent à une courte majorité que le trône était vacant. dit Guillaume d'Orange (La Haye 1650-Kensington 1702), stathouder des Provinces-Unies (1672-1702), roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande (1689-1702), fils posthume de Guillaume II de Nassau, prince d'Orange, et de Marie Stuart, fille de Charles I er d'Angleterre. Prévue pour être détruite après l'exposition universelle de 1889, la Tour Eiffel devra sa survie à l'installation à son sommet, par Gustave Eiffel lui-même, d'un laboratoire de recherche et surtout d'une antenne destinée à relayer les premières émissions de radio vers les Parisiens. Des années plus tard, Winston Churchill, dans son ouvrage A History of the English-Speaking Peoples, l'écrivit plus poétiquement lorsqu'il dit que la chute « ouvrit la porte à une troupe d'ennemis invisibles[130] ». Néanmoins, tous les enfants que Guillaume III pourrait avoir d'un mariage à venir seraient intégrés à l'ordre de succession. Malgré cela, les partisans de Guillaume cherchèrent des moyens d'accroître son prestige, et le 19 septembre 1668, les États de Zélande le reçurent en tant que Premier Noble[22]. Lorsque ce dernier devint roi en 1685, son catholicisme et ses politiques impopulaires lui aliénèrent l'opinion anglaise majoritairement protestante. Dans le même temps, Guillaume écrivit une lettre secrète à Charles II en janvier 1672 pour demander à son oncle d'exploiter la situation en faisant pression sur les états généraux afin qu'il soit nommé au poste de stathouder[34]. Il était le seul enfant de stathouder Guillaume II d'Orange-Nassau, et Mary, princesse royale. Guillaume III délivra une charte royale pour le Collège de William et Mary (dans l'actuelle ville de Williamsburg en Virginie) en 1693[137]. Guillaume III, fils hollandais de Marie Stuart, monte sur le trône d'Angleterre alors qu'il ne parle pas un traître mot d'anglais. Malgré sa conversion à l'anglicanisme, la popularité de Guillaume III diminua fortement lors de son règne en solitaire[113]. En retour, Guillaume allierait la République à l'Angleterre et servirait les intérêts de Charles II autant que « l'honneur et la loyauté dû à cet État[34] » le lui permettrait. La Couronne ne fut pas transférée au fils aîné de Jacques, Jacques François Stuart (qui aurait été l'héritier apparent en des circonstances normales), mais à Guillaume III et Marie II en tant que co-monarques[78]. Guillaume d'Orange & Marie Stuart par R White - 1703 James Stuart a toutefois de nombreux partisans, notamment en Écosse, et ils ne tardent pas à s’organiser afin de replacer le roi qu’ils estiment légitime sur les trônes d’Angleterre et d’Écosse. Les petites annexions françaises en Allemagne (la politique de réunions) et la révocation de l'édit de Nantes en 1685 causèrent un afflux massif de réfugiés huguenots dans la République[55]. La majorité des tories à la Chambre des lords proposa d'acclamer Marie en tant que monarque unique mais elle refusa par loyauté à son mari[81]. En 1660, Marie et Amélie essayèrent de convaincre les différentes provinces des États de nommer Guillaume en tant que futur stathouder mais elles refusèrent[20]. Guillaume III était opposé à de telles contraintes mais il choisit ne pas entrer en conflit avec le Parlement, et accepta de respecter la loi[87]. Guillaume III d’Orange (1650‑1702) et Marie II Stuart (1662‑1694) Guillaume III est gouverneur des Provinces-Unies lorsqu’il épouse Marie II Stuart, héritière du trône d’Angleterre. Guillaume fit sa célèbre réponse : « Il n'y a qu'un seul moyen d'éviter cela : mourir en la défendant jusqu'au dernier fossé ». Les États de Gueldre lui offrirent les titres de duc de Gueldre et de comte de Zutphen[47]. À la suite de la “Glorieuse Révolution”, Jacques II prend la fuite. Durant la guerre avec la France, Guillaume tenta d'améliorer sa position en épousant sa cousine germaine Marie Stuart, la fille aînée du duc Jacques d'York, de onze années sa cadette. En représailles, les États de Hollande firent officiellement de Guillaume un pupille du gouvernement[16]. 1700 : mort de Charles II d’Espagne, avènement de Philippe V (arrière-petit-fils de Louis XIV) et début de la guerre de succession d’Espagne. Marie fut irritée par les circonstances entourant le renversement de son père et était partagée entre ses inquiétudes pour lui et la loyauté à son époux ; elle était néanmoins convaincue que les actions de Guillaume, bien que déplaisantes, étaient nécessaires pour « sauver l'Église et l'État42 ». Naissance de Guillaume 1 e d’Orange-Nassau, prince d’Orange et comte de Nassau (+) (1533) François II épouse Marie Stuart et devient roi consort d’Écosse (1558) Naissance de Gaston de France, duc d’Orléans (1608) Mariage de l’empereur François-Joseph 1 e d’Autriche avec la princesse Élisabeth de Wittelsbach (1854) Les revendications sur le trône de France n'étaient que symboliques et étaient invoquées par tous les rois d'Angleterre depuis Édouard III, peu importe la quantité de territoires français contrôlés. De nombreux hommes politiques anglais le considéraient comme un ami, maintenaient des contacts secrets avec lui et commencèrent à négocier une invasion de l'Angleterre[62]. Fin 1688, Guillaume d’Orange débarque en Angleterre. En 1673, la situation s'améliora. Croyant que les Anglais accepteraient mal un envahisseur étranger, il envoya une lettre au contre-amiral Arthur Herbert dans laquelle il demandait que les protestants les plus influents d'Angleterre l'invitent d'abord à attaquer[65]. Peu avant son décès, Adriaen Kocks transmet l'établissement à son fils Pieter Adriaen Kocks. Cet acte consacre la fin de la monarchie absolue et l'avènement de la démocratie en Angleterre. Les intentions de Guillaume sur l'invasion furent rendues publiques en septembre 1688[68]. Guillaume III et Louis XIV s'accordèrent sur le premier traité de partage qui définissait le partage de l'Empire espagnol : le duc Joseph-Ferdinand de Bavière obtiendrait l'Espagne tandis que la France et le Saint-Empire se partageraient les territoires restants[121]. Son mariage avec Marie II n'avait apporté aucun enfant et il semblait peu probable qu'il se remarie. Cet acte consacre la fin de la monarchie absolue et l'avènement de la démocratie en Angleterre. Le 15 décembre 1671, cette idée fut officiellement adoptée par les États d'Utrecht[32]. La proximité de Bentinck avec le roi attisa les jalousies à la cour mais la plupart des historiens modernes doutent qu'il y ait eu un élément homosexuel dans leurs relations[117]. L'acte s'appliqua en Angleterre et en Irlande mais pas en Écosse dont le Parlement n'avait pas été consulté avant le choix de Sophie[127]. La décision de Guillaume III d'accorder une charte royale à la banque en 1694, une institution privée appartenant à des banquiers, est son héritage économique le plus significatif[104]. Tout au long du mariage, Guillaume ne reconnut qu'une seule maîtresse, Élisabeth Villiers, en contraste avec les nombreuses maîtresses que son oncle avait publiquement[53]. Après la mort de sa mère, l'éducation et le tutorat de Guillaume commencèrent à devenir un point de tension entre les partisans de sa dynastie, les orangistes, et les partisans de Pays-Bas plus républicains[17]. Il s'appuie sur les "whigs", pour imposer un nouvel ordre dans le royaume, en ce compris sur le plan moral. Guillaume d’Orange et son épouse Marie Stuart. À la mort du père de Guillaume, les provinces avaient suspendu le titre de stathouder. Le 4 juillet, les États de Hollande nommèrent Guillaume au poste de stathouder et il prêta serment cinq jours plus tard[37]. Issu de la maison d'Orange-Nassau et titré prince d'Orange à sa naissance, Guillaume affronta les responsables politiques hollandais qui voulaient empêcher le retour de la fonction de stathouder. Prince d'Orange à sa naissance, il devint stathouder des Pays-Bas après l'assassinat des frères de Witt en 1672. Marie tomba rapidement enceinte après le mariage mais elle fit une fausse couche. Durant la crise de l'Exclusion Bill en 1680, Charles II invita Guillaume à venir en Angleterre pour renforcer la position du roi contre les « exclusionnistes » avant de retirer son invitation[57]. Cela mit fin à la pacification de l'Irlande par Guillaume III et pour ses services, le général hollandais reçut les félicitations formelles de la Chambre des communes et le titre de comte d'Athlone par le roi. Marie II mourut de la variole en 1694, laissant Guillaume III gouverner seul[111]. Le 30 juin 1688, le jour de l'acquittement des évêques, un groupe de personnalités politiques appelé par la suite les « sept immortels » envoya une invitation formelle à Guillaume[65].