En 1070, le comte Guigues II donne à sa fiancée Inès de Barcelone, le château d'Albon, de Moras, de Vals, la villa de Saint-Donat avec son territoire et tous ses alleux à l'exception de Clérieu, Serves et Chevrières; il lui attribue en outre en Graisivaudan, Cornillon-en-Trièves, Varces et Oriol, le château de Briançon[27]. Suivent trois actes de la même année qui montrent la prise de conscience de hauts dignitaires du risque de conflit et ramènent rapidement la paix à Romans et à Vienne : Lettre de Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen et légat du Siège apostolique, au clergé et au peuple de Romans. La terre de Moras, propriété patrimoniale de ceux-ci dès le début du XIe siècle, appartient ainsi au noyau originel du Dauphiné[14]. Leur église doit son origine à Saint Barnard, archevêque de Vienne. La référence à la villa, citée en seconde position, semble trahir l'élaboration, sinon d'une forme de hiérarchie, du moins d'un centre d'intérêt différent, prenant en référence le castrum des Guards à Nyons au XIIe siècle au détriment de la villae [15].Les Xe – XIIe siècles sont l'époque de la "révolution castrale" : de 1020 à 1120, Henri Falque-Vert recense l'apparition de 101 nouveaux châteaux dans le territoire dauphinois[14]. Cette petite boucle rayonne autour de la Tour d'Albon. Ces actes sont les premiers véritables témoignages d'allégeance au pouvoir clérical viennois hormis la donation de Guigues Ier en 1052. Le comté d'Albon, ou comté d'Albon-Viennois, est un fief du comté de Vienne, lui-même intégré royaume de Bourgogne et d'Arles qui appartient théoriquement au Saint-Empire romain. qui va gagner ? XIIIe siècle : les comtes d'Albon, dauphins de Viennois, délaissent lentement le site originel. Les bullmastiffs des comtes d'Albon est un élevage familiale situé à Corbelin. À cette annonce. Ce partage ne se fit pas sur le dénombrement des églises mais sur les « castra » et « mandamenda ». Écoles d’Albon. Fils cadet de Jean II et de Béatrice de Hongrie, également, Foundation for Medieval Genealogy: Comtes d'Albon. Comte en, Fils de Guigues II. D'après Nicolas Payraud citant Isabelle Cartron, les premières implantations dès 1009 au château de Moras, villa voisine de Mantaille et d'Albon sont issues de la décomposition d'un ancien domaine fiscal carolingien des Bosonides, sur lequel l'archevêque aurait hérité de l'autorité impériale. Une tour en ruines qui concentre tant d’Histoire… Au sommet d’une motte, elle rappelle de façon symbolique le pouvoir des comtes d’Albon, qui furent à l’origine de la principauté du Dauphinois. Comte d’Albon (partie de l'ancien comté de Vienne) en 1101. En 1009, les futurs comtes d'Albon possèdent déjà la partie occidentale de ce domaine, autour d'Albon, qui s'étend jusqu'à Anneyron et est probablement la villa Epaonis citée en 890. Cette petite boucle rayonne autour de la Tour d'Albon. La maison d'Albon, ou Guigonides, est une grande famille féodale du comté de Vienne, dans le Dauphiné. Le paysage politique de la vallée reste encore très morcelé : aucun mandement ne relève entièrement des comtes d’Albon, mais cette situation ne va pas durer : les nouveaux comtes, issus de la famille de Bourgogne, n’auront de cesse d’étendre leur emprise sur la riche vallée au cours du XIIIe siècle. En 1009 le roi Rodolphe, à la demande de sa première épouse la reine Agilarude, de son frère Burchard, archevêque de Lyon, donne à Humbert, évêque de Grenoble, à sa mère Fréburgie, à ses neveux Humbert, Guigues III ( Guigues Ier d'Albon) et Guillaume, fils de Guigues II (l'ancien Wigo) la moitié du château de Moras de la terre du roi Conrad[20]. La tour d'Albon, située dans le nord du département de la Drôme, est le vestige du château des comtes d'Albon. Il est reconnu dans ses droits par l'empereur, Dauphin de Viennois, comte d'Albon, de Vienne, de Grenoble, d'Oisans, de Briançon et d'Embrun de 1269 à 1282. À l'intérieur de la basse-cour, un complexe palatial comprenant un vaste bâtiment à étages construit en pierre à usage résidentiel (camera) datant des XIe – XIIe siècle est accolé une salle d'apparat (aula)[16],[17],[18]. Religieux de Cluny 1075 Liste non exhaustive des titres et possessions que portèrent les dauphins de Viennois suivant les périodes : Les Dauphins incorporèrent à leur domaine, à la suite du mariage en 1253 de Guigues VII de Viennois, baron de Faucigny par son mariage avec Béatrice de Faucigny qui resta aux affaires jusqu'en 1304, les baronnies de Faucigny, de Beaufort et plusieurs autres châtellenies ; des terres éloignées du Dauphiné et menaçantes pour la Savoie. L'extension d'influence des comtes d'Albon dans la région correspond à celle de la Prévôté de Saint Laurent d'Oulx fondée vers 1050, puis dotée de nombreux prieurés dans la vallée du Cluson, en Briançonnais et en Oisans. Maximus des Comtes d'Albon tenait à faire passer un message à ses soeurs pour leur 4ème anniversaire, depuis les États-unis, où il a élu domicile : Maximus would like to wish his sisters a Happy 4th Birthday! Humbert II fut le dernier des Dauphins. Les bullmastiffs des comtes d'Albon est un élevage familiale situé à Arnac-Pompadour. Ceci scellera la fin du comté de Sermorens. dont descendent les Dauphins de Viennois, les comtes de Forest, les seigneurs de Beaujeu. Est témoin sa mère Mathilde[39]. Marquez tous les sujets comme lus Il affranchit de tout servage les familles des chanoines et donna en outre à l'église de Grenoble la condamine de Corbonne (riviere affluente à 9 km au Nord-Est de Grenoble[36]). Le comté d'Albon s'étend rapidement du fait des possessions successives des comtes d'Albon et sera renommé Dauphiné de Viennois en 1142 sous le règne de Guigues V d'Albon, premier … Il épouse avant le 22 avril 1253 Béatrice de Faucigny ou de Savoie (1234/1237 † 1310), d'où Jean Ier. Il fut un réformateur aimé. Bibliographie. XVIe siècle : le site est abandonné définitivement. La dernière modification de cette page a été faite le 13 août 2020 à 13:12. Les Bullmastiffs des Comtes d'Albon, Arnac-Pompadour. Modérateur: Aucun Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun Le royaume de France médiéval Index du Forum-> Le Royaume de France-> Les Comtés & les Comtes.-> Les Comtés-> Le Comté d'Albon. Ce prénom, Dauphin (Delphinus en latin) est vraisemblablement issu (recherches de Georges de Manteyer à la fin du XIXe siècle) d'un "surnom de baptême" donné à l'un des enfants de la dynastie d'Albon au début du XIe siècle. Pour les comtes d'Albon D'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules. Laurent Ripart sous la Direction de Florent Mazel. Les comtes d'Albon ont à Briançon un châtelain en 1063, et un tribunal en 1096[24]. Une promenée au temps des comtes d'Albon 1 photo(s) Crédit : Dimitri Sanial. Souscrivent le comte Boson, le vicomte Ratburne[7].Ces actes témoignent d'une implantation nobiliaire viennoise originelle de la famille des futurs comtes d'Albon. Dès les origines, cette abbaye se voit octroyer par les comtes d'importants privilèges[24]. Les comtes d’Albon puis dauphins de Viennois, seigneurs du Dauphiné de Viennois, furent les premiers à porter le titre de dauphins de Viennois. Le parcours vous invite à découvrir les paysages et la botanique autour du site castral d'Albon où vous sera contée l'histoire des Comtes d'Albon via des panneaux ludiques et informatifs. inédit, 29). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. D'après Laurent Ripart, des diplômes des derniers rois carolingiens à partir de 878 sous Louis le Bègue et des Chartes allant de 902 à 976, considèrent tous que le pays de Sermorens, désormais qualifié de pagus et non plus de comitatus, se trouvait situé dans la dépendance du pagus de Grenoble[13]. D'après Georges de Manteyer, la succession des Guigues provient de la localité de Vion au IXe siècle, précédée elle-même d'une série de Rostaing[4], l'un de ces Rostaing, cède deux églises du Viennois à Archambaud, comte de Vienne en 844[5].Un premier comte en Viennois Guigues (Wigo) Ier de Vion, comte de Vion, à l'origine des comtes d'Albon[6], à Vienne, en août 912, donne à l'église dédiée au Saint-Sauveur et à Saint-Maurice, dont Alexandre est archevêque, pour une messe quotidienne, un manse avec courtil, vigne et champs situés à Estressin. Plus loin, tourner à gauche pour passer entre les haies. Hugues se plaignait des dévastations commises par le comte dans la châtellenie de Montbonnot sur un sol commun. Une branche des comtes d'Auvergne avait pris le titre de dauphin d'Auvergne, en parallèle, titre qui subsista jusqu'à la Révolution française, alors que le titre de Dauphin de Viennois passa après Humbert II dans la Maison royale de France à Charles (futur Charles V roi de France), fils du duc de Normandie (Jean II, roi de France). Il est inhumé dans les cloîtres de la Cathédrale de Grenoble. Il épouse Mathilde dite reine d'origine potentielle anglaise ou italienne, Fils de Guigues III d'Albon et de Mathilde. Un certain nombre de futurs conflits entre les deux voisins ont pour objet ces terres jusqu'au milieu du XIVe siècle. Retrouvez les coordonnées et des infos sur ce élevage de Bullmastiff ainsi que sur de nombreux autres élevages, en Corrèze ou dans d'autres ##PAYS_NOM##. En octobre 1110 apparaît le nom de dauphin pour le fils de Guigues III, dans l'acte : Guigues le Comte et son épouse la reine Mathilde (Regina nom. Le village est considéré comme le berceau du Dauphiné. Maheldis) donnent à l'Abbaye Notre-Dame-de-Chalais. 22/09/2019 . Les Bullmastiffs des Comtes d'Albon . Les Dauphins gardent le Faucigny jusqu'à sa vente, en 1348, au roi de France. Le 30 janvier 1131, Guigues, comte dauphin, avec l'approbation de son père Guigues III, comte d'Albon, de la reine Mathilde, comtesse, et de son épouse Marguerite de Bourgogne, comtesse, sœur de Guillaume IV, comte de Bourgogne, donne à la milice du Temple de Salomon à Jérusalem et aux chevaliers défenseurs de la chrétienté[40]. Le parcours vous invite à découvrir les paysages et la botanique autour du site castral d'Albon où vous sera contée l'histoire des Comtes d'Albon via des panneaux ludiques et informatifs. Le comté est appelé Comitatus Albionensis. Son fils Guigues IV est dénommé dauphin dès 1110, puis comte dauphin en 1131, et également comte d'Albon de 1134 jusqu'à son décès en 1142. Chantal Mazard sous la Direction de Vital Chomel. 22/09/2019 . 1215 : Comes Viennensis et Albeonensis (doc. Guigues restitua les églises et leurs cimetières, dotations et dimes et rendit la liberté aux clercs de Grenoble et de Saint-Donat. En 1107, le Sermorens est divisé par le pape Pascal II avec 22 châteaux répartis selon les Châtellenies locales dominées par les comtes de Savoie et la Maison d'Albon. En 1058, il acquiert des territoires au Monêtier de-Briançon[21] et à Oulx[22] afin de relier des territoires rhodaniens au fief Alpin en maîtrisant les régions intermédiaires, et de favoriser la circulation par le Mont-Genèvre qui restait l'axe principal avec le col du Grand-Saint-Bernard au XIe siècle, comme le comte Humbert avait privilégié la Maurienne et le Mont-Cenis vers le val de Suse qui redeviendra un des axes principaux de passage vers l'Italie le siècle suivant[23]. Ce sont des nouveaux castrum qu'investissent les premiers comtes du comté d'Albon depuis le château d'Albon, au XIe siècle, installant sur la colline une motte, construite sur un éperon naturel, par la suite emmotté et surélevé lors de la constitution de la plate-forme artificielle. Cet état de fait persiste jusqu'au 24 avril 1011, date à laquelle le roi de Bourgogne Rodolphe III rédige à Aix, un acte (Douaire) en faveur de son épouse, la reine Ermengarde qui reçoit ainsi plusieurs terres dont les comtés de Sermorens et de Vienne[29]. Outre le Briançonnais, Guigues le Vieux, comte d'Albon, détient à cette époque, au-delà du Montgenèvre et un peu avant Suse, une partie de la vallée du Cluson avec des droits sur Césane, Salbertrand et Exilles. Action thématique programmée en archéologie métropolitaine Inventaire des fortifications de terre. Site castral de la tour d’Albon en Drôme des collines sur la commune d’Albon. Guigues Ier d'Albon dit le Vieux, né vers 995-1000 et mort entre le 22 avril 1060-1075 à Cluny, est comte en Oisans, Grésivaudan (vallée de l' Isère) et en Briançonnais, ainsi que dans la vallée d’ Oulx en Piémont. Les Bullmastiffs des comtes d'Albon est 1 éleveur de Bullmastiff basé à Arnac Pompadour (19230) en Corrèze. En 1080, une référence est faite à un comte d'Albon dans une citation de fiefs de l'évêque de Grenoble à Saint-Donat [50]mais peut-être posthume à Guigues II ; dans les actes du Regeste dauphinois Guigues IIII est systématiquement nommé comte Guigues ou fils de Guigues Le Gras et ne prend le titre de comte d'Albon qu'en 1101[51],ceci jusqu'à son décès après 1132[40]. le pape Innocent II l'a envoyé pour corriger ces excès. Le village est considéré comme le berceau du Dauphiné. Bienvenue sur le site archéologique du château d’Albon ! Le 05 septembre 1116 est signé un traité entre Hugues, évêque de Grenoble, et le comte Guigues III. Les seigneurs se qualifient de comtes d'Albon [5]: 1134 : Comes Albionensis (cartulaire de Romans, 284). Le texte de l’accord interdisait à l’archevêque de Vienne d’intervenir au-delà du cours de la Bourne jusqu’à sa confluence avec l’Isère[33]. Le Comté d'Albon. Présentation des résultats des recherches historiques et archéologiques relatives aux fortifications médiévales du site de la tour d'Albon. Cette énumération relève vingt-deux châteaux et mandements et chaque partie en reçoit onze. Propriété de la commune. 1191 : Comitissa Albonii (doc. Stimulé par les lettres apostoliques , le comte Guigues se rend auprès de l'archevêque de Vienne et obtient de lui, par menaces et par prières, la restitution du pagus de Sermorens à l'église de Grenoble[32]. Son édification remonte au XIIIe siècle. Après 1050 sont décrites des Châtellenies en Grésivaudan en particulier à Vizille et en Briançonnais jusqu'à Oulx et des droits sur des communes en piémontais. Le principal sujet de discorde était le comté de Sermorens. Décède prématurément d'une chute de cheval et le Dauphiné revient à sa sœur Anne, dite aussi Anne de Viennois, et à son époux, Humbert de la Tour du Pin, qui devient dès lors, Il était fils d'Albert III, baron de la Tour-du-Pin, et de Béatrice de Coligny. Contrairement au comté de Vienne, le comté d'Albon ou d'Albon-Viennois est resté dans l'Empire jusqu'en 1349 (date à laquelle il a été intégré au royaume de France ). Fils aîné de Jean II et de Béatrice de Hongrie. Mais le comte Guigues, dauphin, s'est emparé violemment de leur ville et l'a cruellement dévastée. Issu de la Maison d'Albon, il est l'un des ancêtres des futurs dauphins de Viennois. Le comte dauphin s'est rendu à leur appel, s'est humilié et a promis satisfaction du sacrilège commis par lui, on l'a absous[42].Suivent dans les actes suivants l'intervention d'Amédée Ier, comte de Genève partant sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle avec le comte d'Albon[43], et de Bernard de Clairvaux, intercédant en faveur du jeune dauphin[44]. inédit, 30). Sont témoins la reine Mathilde son épouse, son fils Humbert élu évêque du Puy [38]. Si l'installation en Grésivaudan (l'ancien Pagus Gratianopolitanus) fut le premier objectif avant l'an Mil, l'arrivée d'Hugues de Châteauneuf comme évêque de Grenoble en 1080, canonisé deux après sa mort en 1132 en Saint-Hugues entraîna une longue rivalité avec l'archevêque de Vienne Guy de Bourgogne, devenu ensuite le pape Calixte II (1119-1124). 1231 : Comes Ailbonis (cartulaire de Léoncel, 108). Les parties se donnèrent le baiser de paix. Une tour en ruines qui concentre tant d’Histoire… Au sommet d’une motte, elle rappelle de façon symbolique le pouvoir des comtes d’Albon, qui furent à l’origine de la principauté du Dauphinois. Ses successeurs seront comtes d'Albon et dauphins de Viennois. Humbert, frère de Guigues II, évêque de Grenoble n’hésite pas à associer ses proches parents à ses actes de gestion obtenant par exemple, en 1009, que le roi Rodolphe III concède à sa parentèle la moitié du château royal de Moras. Comte d’Albon (partie de l'ancien comté de Vienne) en 1101. Il épouse Mathilde dite reine d'origine potentielle anglaise ou italienne Après 1128, Guigues IV dauphin, son épouse et son frère Humbert, évêque du Puy, confirment la donation du comte Guigues à l'abbaye de Bonnevaux et le pré qu'il avait donné en Valloire. Concernant ce surnom trois légendes s'affrontent, l'une nous dit qu'un dauphin (kêtos) aurait remonté le Rhône et aurait été vu a Vienne, la seconde que c'est le patois Do Vienné qui aurait fait en Allemand Do Fienné, la troisième que Vienne était une colonie de Grèce : Delphes, et de ce fait de nombreux comtes d'Albon ont porté comme second prénom Dauphin auquel il rajoutait de Viennois, équivalent assez peu courant au masculin du prénom féminin Delphine (ou Dauphine), et ce depuis Guigues IV Dauphin, comte d'Albon de 1133 à 1142. Selon Gérard Giordanengo, Professeur à l'École nationale des chartes, Guigues Ier d'Albon (995/1000-22 avril 1074/75), décédé à Cluny[1], sire de Vion (Ardèche), village sur la rive droite du Rhône, comte d'Albon est la tige des futurs dauphins de Viennois[8]. En Viennois, l'autorité de Rodolphe III se délite et entre 1011 et 1023, le roi concède ainsi à l'archevêque de Vienne pas moins de sept donations royales, qui permettent à l'archevêque d'acquérir entre autres le comitatus, le château royal de Pipet qui domine sa cité, ainsi que de nombreuses possessions fiscales dans le comté de Vienne[10],[46]. On voit cette transformation politique à travers les différentes parties du château : l'agrandissement de la chapelle castrale (lettre A sur le plan du château), mais aussi la construction d'une grande salle de réception (ou aula en latin), de quartiers privés ou la camera (chambre en latin) (lettre C sur le plan).